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Quel est le métier de Maxence ?
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Indice n°2 :
« L’art m’a permis de replonger dans les bouquins, c’est vraiment ça qui m’a propulsé vers le haut. »

Maxence, essonnienne de 26 ans, vit son rêve du bout des doigts. Un mètre soixante-cinq de talent qui ne manque jamais d’imagination pour illuminer le regard des spectateurs venus apprécier une représentation.
«À 3 ans, ma mère m’a emmené voir Notre Dame de Paris. Trois heures trente de spectacle et je n’ai pas bougé une seule fois. J’étais sage et scotchée devant une si belle prestation. Peut-être que déjà toute petite, inconsciemment, j’ai eu un déclic.» Dès son plus jeune âge, le monde du spectacle la fascine. L’un de ses jeux préférés, créer une oeuvre de toute pièce et faire le show avec ses frères devant ses parents. Pourtant, à part une maman danseuse, rien ne la raccrochait réellement au domaine de Molière. « Personne de ma famille n’est artiste, pourtant chez moi c’est instinctif, c’est inexplicable, c’est comme ça ». Maxence en décousait avec l’école, ce n’était pas son truc de rester assise sur une chaise pendant des heures à écouter un professeur. Elle voulait se rendre utile et faire quelque chose de ses mains. Dès le BAC, elle a donc décidé d’étoffer son parcours en voguant vers l’art appliquée. « L’art m’a permis de replonger dans les bouquins, c’est vraiment ça qui m’a propulsé vers le haut ». À la sortie de l’école, elle a finalement trouvé une profession qui lui va comme un gant.
De la matière et de l’émotion
« Aujourd’hui je fonctionne beaucoup à l’émotion. Ce que j’aime dans ce métier, c’est rencontrer du monde et avoir une créativité commune. » Son travail est commun avec les metteurs en scène et les artistes. Pourtant, c’est seule dans son atelier que découlent sur papier les premières ébauches de ses idées. Ensuite, comme de nombreux artisans, c’est par le choix des matières et des couleurs qu’elle donne vie à ses créations. « Dans tous mes projets le choix des matières, des couleurs, de la technique sont primordiaux. Lors des spectacles, il y a beaucoup de contraintes scéniques qu’il ne faut jamais négliger. » Son fil conducteur, les défis. Elle aime les relever avec bravoure, mais toujours dans un esprit d’échange et de praticité. Elle a toujours été de taille face aux demandes. « Je n’aime pas la routine, je suis plutôt quelqu’un de spontanée, qui aime se challenger. » Parmi les nombreux spectacles auxquels elle a participé, un lui reste tout de même en mémoire. « Ma plus belle expérience, je l’ai vécu en été 2019 avec la Compagnie du Catogan. Le travail que j’avais à accomplir me plaisait car c’était un vrai challenge et humainement les comédiens étaient au top. J’y ai même rencontré, celui qui aujourd’hui est mon conjoint.»

